jeudi 26 janvier 2012

Rémy Weité




 

© Photo Rémy Weité, 
de la série « Ailleurs », 2010




Né en 1961 (Montbéliard). Pratiquant la photographie depuis son enfance, il découvre en 2002, avec un appareil numérique bas de gamme, une manière différente de photographier, moins académique. En 2006, il se rapproche des photographes du collectif Foto Povera, mouvement alternatif qui revendique une photographie sensitive et poétique. Expositions : « Révélation # 4 », Paris (2010) ; organisateur et exposant à la première biennale de photographie contemporaine de Rambouillet (2010) ; « Arts en fête – La Clayette » (71) (2011) ; exposition centrale des « Rencontres photographiques » du Xe, Paris (2011).


Yannick Vigouroux


 
© PhotoYannick Vigouroux, 
« Lisbonne, 1998 », série « Littoralités »



Né en 1970, photographe, critique d'art et historien de la photographie. Diplômé de l’École Nationale de la Photographie (Arles), il a publié plusieurs livres sur la photographie. Co-fondateur en 2005 du collectif Foto Povera, il a publié en même temps, avec Jean-Marie Baldner, Les Pratiques pauvres, du sténopé au téléphone mobile (CNDP / CRDP Créteil, Isthmes éditions). Les photographies de la série « Littoralités », réalisées à Lisbonne avec un box 6x9 cm, ont été publiées dans « Naufragée » (texte de Sylvain Estibal), aux éditions Thierry Magnier, en 2007. Après vingt ans de pratique argentique, il explore désormais les nouveaux territoires artistiques que proposent les téléphones mobiles et les sténopés numériques.

Pierryl Peytavi

 
© Photo Pierryl Peytavi, « Le Vésuve, 2008 », 
série « Ballade avec Brownie »
  


Né en 1970, il se considère comme un photographe de la myopie. La photographie est pour lui un voyage, à la fois extérieur et intérieur. Transfigurer le réel. Ce qui l'’intéresse, c’est d’aller au-delà, de tenter d'’approcher les frontières de ce qui est spontanément visible dans le monde. La subjectivité y est revendiquée et elle renverse la représentation en « image-sensation ». Avec la myopie extrême on ne sait plus ce qui est dehors ou dedans ; ce qui est défini ou indéfini ; ce qui est de l’ordre de la réalité ou de l’illusion. Ce travail illustre le désir d’extirper la vue à son aveuglement. Il tente de tirer de la réalité la poésie qui est masquée.
Expositions en France : Montpellier, Paris, Grenoble, Cannes, Annecy, Sedan…et à l’étranger : Atlanta. Interventions pédagogiques : New York, Rodez, Région parisienne.

Eric Bouttier


 
© Photo Eric Bouttier,
« Les yeux de Léo », 2010, de la série « Les temps calmes"



Né en 1981, photographe indépendant et plasticien, ses études universitaires en cinéma puis en photographie l’amènent à s’interroger sur les liens possibles entre images fixes et images mouvantes. Ses travaux, proches du journal intime, utilisant principalement des appareils amateurs (appareils jouets, Super 8) et abordant les questions du territoire d'origine et de l'enfance, mêlent donc différents médiums et supports de monstration qui s’inscrivent à mi-chemin entre photographie et projection: DES PAYSEMENTS (série de photographies en 7 volets, 2005 - 2011), D'ici (vidéo d'après film Super 8, 8 minutes, 2008), Les Temps calmes (diaporama de 71 photographies, 11 minutes, 2010), Le Voyage incertain (projet en cours). Expositions personnelles et collectives en France (Paris Photo / galerie du jour agnès b.; galerie Le Lieu, Lorient; Artothèque de Saint Cloud; Médiathèque d'Issy-les-Moulineaux; Révélations 3 et 5, Paris; galerie Aktinos, Quimper; ...) et à l'étranger (Russie, Chine, Corée du Sud, Serbie).